30 Avr 2010, 3:34
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La réalité du marché immobilier en France

Alors qu’on entend depuis quelques mois que le marché immobilier reprend et que le montant des transactions moyennes seraient revenu, à quelques pour-cents près, à son niveau d’il y a deux ans, il est particulièrement intéressant d’entendre Henry Buzy-Cazaux, président de l’École Supérieure des Professions Immobilières, tenir un discours beaucoup plus critique et qui relève moins du « speech act » et de la parole propagandiste à laquelle nous ont habitué les professionnels de l’immobilier.

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L’Économie sociale comme moteur de l’économie politique

C’est en 1615, nous rappelle Charles Gide dans ses Principes d’économie politique (téléchargeable), que le terme d’économie politique est apparu dans l’ouvrage français « Traité d’économie politique » d’Antoine de Montchrétien. Le terme d’économie existait déjà mais, en Grèce ancienne, l’économie désignait avant tout l’économie domestique (oikos : maison/foyer et nomos : loi) en opposition à la politique qui traitait de la chose publique. Il faudra donc attendre presque deux mille ans pour que l’expression d’économie politique se forge en dénotant une forme d’antinomisme avec sa racine grecque puisque l’oikos ne désigne plus le foyer de la famille mais la nation toute entière.
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Philosophie du geste : Patricia Ribault, Michel Guérin, Bernard Stiegler

Patricia Ribault, Docteur en Arts et Sciences de l’art (et membre d’Ars Industrialis), dirige à l’IRI un séminaire sur « Le geste comme langage ». C’est dans ce cadre qu’a eu lieu hier soir, au Centre Pompidou, une séance consacré à la « Philosphie du geste » que j’ai pu enregistrer.

Au programme de cette séance, Michel Guérin écrivain et philosophe, enseigne l’esthétique à l’Université de Provence (Aix-Marseille 1), puis Bernard Stiegler.

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19 Avr 2010, 3:38
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Quel fauteuil de lecture ?

Longtemps j’ai lu assis sur une chaise de jardin.

Aujourd’hui je lis sur mon fauteuil de bureau, très bien, mais pas adapté à une lecture prolongée. Alors j’hésite entre plusieurs styles parmi les suivants :

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18 Avr 2010, 4:47
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Échographies de la télévision : un dialogue de sourds ?

Relisant Échographies de la télévision, je suis frappé par le dialogue de sourds entre Bernard Stiegler et Jacques Derrida. Bien sûr, cela provient du fait que, 15 ans plus tard, on projette et on sur-interprète les propos de Stiegler à la lumière de ses autres publications dans l’intervalle.
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« Socrate et les Hackers » de Bernard Stiegler

C’était hier soir, à la Maison de la Culture de Malakoff.

Pas tellement de Socrate ni de Hackers dans cette intervention, mais plutôt un bouquet de réflexions et de remarques autour de la figure de l’amateur avec les problématiques de prolétarisation en embuscade :

Une question sur l’autodidacte :

Une question sur les partis politiques et leurs « permanents », puis une discussion autour de l’appel du 22 mars et la coopérative politique de Cohn-Bendit :

11 Avr 2010, 12:19
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Shots that changed my life (29)

Je t’aime, Je t’aime. Alain Resnais, France, 1968.

Claude Ridder (immense et incommensurable Claude Rich) a été choisi par les scientifiques du gouvernement français parce qu’il vient de sortir miraculeusement indemne d’une tentative de suicide. Quel meilleur sujet que quelqu’un qui souhaite mourir pour être le cobaye d’une expérience de voyage dans le temps qui n’avait jusqu’alors été tentée que sur des souris ?

Je t’aime, je t’aime est donc un film fantastique qui s’attaque à un des sujets les plus ambitieux qui soit en la matière : le voyage dans le temps. Mais chez Resnais, le temps c’est d’abord la mémoire, et c’est pourquoi le héros doit, durant l’expérience :

« être absolument passif, mais capable de mémoire… un dormeur éveillé »

C’est la raison pour laquelle le film est construit autour de 160 séquences qui se télescopent et sont montées comme autant de connexions mémorielles de la vie du personnage principal.

On attend toujours de ce genre de film la scène qui va propulser le héros dans le temps : quelle machine ? quel dispositif ? quels effets spéciaux ? Resnais signe avec cette scène un grand moment du montage cinématographique : le passage est confondant de banalité, point de tunnel spatio-temporel kitch, mais des aller-retours et des collages répétitifs de séquences vécues dans lesquels les incidents et les connexions nous plongent dans l’intimité d’une mémoire singulière.

On ne sort pas indemne de cette œuvre maîtresse.

6 Avr 2010, 3:34
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Apolis, de Gérard Granel (et deux photos)

Avec un temps de retard, je signale la parution à titre posthume d’Apolis de Gérard Granel

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