3 Avr 2014, 12:53
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Shots that changed my life (43)

Un été avec Monika (Sommaren med Monika) réalisé par Ingmar Bergman, 1953.

Monika va abandonner son mari et son jeune enfant en commençant par se donner à un inconnu dans une taverne.

Dans cette scène, c’est la première fois qu’un(e) acteur (actrice) regarde ainsi l’objectif de la camera, c’est à dire le spectateur ; et c’est pour cela que ce regard restera à jamais mystérieux.

Pierrot le fou de Godard, sera un remake de ce film.

12 Oct 2013, 12:53
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Euphorie cinématographique

J’ai des souvenirs d’euphorie cinématographique. Fut un temps où je les trouvais dans des comédies musicales ; elles sont à présent ailleurs.

*

Le film fini, on trimballait encore avec soi cette sensation euphorique qui nous forçait à pousser la chansonnette en essayant de faire des claquettes.

 

Il me semble que le cinéma ne travaille plus vraiment la sensation d’euphorie, peut-être parce que celle-ci serait perçue comme étant mièvre ? more »

29 Août 2013, 8:59
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Shots that changed my life (42)

Une sale histoire, France, réalisé par Jean Eustache en 1977.

Petit film très connu des cinéphiles, conçu en deux parties : une partie « documentaire » et une partie « fiction ». La même histoire est racontée une fois par Michael Lonsdale pour la partie fiction, puis par Jean-Noël Picq pour la partie documentaire.

Impossible ici de faire une coupure, tant le film épouse la narration de la fameuse histoire qui repose entièrement sur la présence d’un trou dans les toilettes féminines d’un bar du quartier de La Motte-Piquet-Grenelle. more »

1 Juil 2013, 9:32
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Shots that changed my life (41)

Killing them Softly, USA, 2012, Réalisé par Andrew Dominik.

Dans ce film de truands, l’influence de Tarantino est évidente. Les protagonistes aiment à discuter et disserter avant d’appuyer sur la gâchette.

Mais ce n’est pas du Tarantino : d’abord parce qu’il n’y a pas le génie de Tarantino, mais aussi et surtout parce que contrairement à Tarantino, c’est un film politique qui nous livre son message dans les dernières minutes avec cette fameuse réplique du personnage de Brad Pitt, sur fond de discours de campagne d’Obama à la télévision :

« America is not a country, it’s just Business »

Un film qui prend un relief particulier après les révélations sur les pratiques de la NSA sous l’administration Obama.

29 Avr 2013, 1:55
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Shots that changed my life (40)

Drive (USA, 2011) réalisé par Nicolas Winding Refn.

Il s’agit du générique du film, un clip vidéo sur la chanson Nightcall de Kavinsky.

drive

9 Fév 2013, 5:26
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Shots that changed my life (39)

Farrebique, France, 1946, réalisé par Georges Rouquier.

Dans les extraits de film que j’ai choisi de présenter depuis maintenant plusieurs années, il y a avait l’idée –véhiculée par le titre lui-même – qu’il fallait extraire une scène d’une oeuvre cinématographique.

Quand je réfléchissais aux films qui m’avaient marqué, c’était des scènes de film qui m’apparaissaient en premier. Je présentais alors l’extrait ou le passage dont j’avais mémoire (parfois j’avais du mal car j’ai toujours remarqué une distance entre ce que j’avais en mémoire et ce que je redécouvrais avec mes yeux).

Pourtant il m’arrive de penser à des films sans qu’aucune scène en particulier ne s’impose. Comment un film peut-il rester en mémoire sans que l’on puisse citer un moment précis ? On est ici dans la situation opposé à celle qui nous est offerte par Hitchcock avec ses plans mémorables : l’avion, le ciseau, la douche, etc. Ses films se prêtent merveilleusement bien à la découpe et s’inscrivent plans par plans dans nos mémoires.

north more »

31 Déc 2012, 11:38
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La grammaire cinématographique de l’art pariétal

Les travaux du préhistorien français Marc Azéma marquent une étape importante dans les études sur l’art pariétal, au moins autant que ceux de Leroi-Gourhan en son temps (et qui remettent en question certaines des hypothèses de son illustre prédécesseur).

Son dernier ouvrage, “La préhistoire du cinéma” est un condensé de ses thèses, accompagné d’un DVD, qu’il ne faut louper sous aucun prétexte. more »

7 Juil 2012, 11:20
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Shots that changed my life (38)

Hamlet, 1948, GB, de Laurence Olivier.

Je me permettrai de retenir trois scènes dans ce Hamlet qui fut salué à la fois par le public et la critique lors de sa sortie.

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7 Juin 2012, 1:33
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Shots that changed my life (37)

Le narcisse noir (1947), GB, réalisé par Michael Powell et Emeric Pressburger.

Cinq sœurs tentent d’établir un nouveau dispensaire dans un ancien palais himalayen inoccupé et cédé par le monarque local. Leur foi, leurs pratiques et finalement tout ce qui constitue leur monde va-t-il s’enraciner dans ce lieu somptueux et éloigné de tout ? La réponse est non.

Le vent qui souffle en permanence dans les couloirs du palais fait tourner la tête à tout le monde, on n’arrive plus à se concentrer, on se sent esseulé au milieu de ces montages grandioses, et c’est alors que les fantômes du passé resurgissent pour hanter les protagonistes et les questionner sur les fondements de leurs « engagements » respectifs.

Dans cette scène, qui condense toute la dramaturgie du film en deux minutes, on retient le plan en plongée vertigineuse, un des plus beau du cinéma, qui n’est pas sans rappeler le plan final que Lars Von Trier utilisera pour « Breaking the Waves ».

Voici l’extrait retenu :

26 Sep 2011, 12:40
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Shots that changed my life (35)

Le fleuve, USA, 1951, de Jean Renoir.

C’est le premier film en couleur de Renoir, c’est aussi le dernier film de sa période américaine.

Un film important puisque l’on peut voir qu’un certain Satyajit Ray était l’assistant de Renoir pendant le tournage. Satyajit Ray a reconnu l’importance de Renoir qui lui donna l’impulsion pour faire les films que l’on connaît à présent.

Le réel au cinéma était une des obsessions de Renoir, comme il le dit lui même dans son petit livre : Ma vie, mes films. Livre que je conseille vivement, « un des meilleurs sur le cinéma » dixit Stiegler.

Dans cet extrait, la superposition d’une musique traditionnelle indienne avec les cerf-volants est un coup de génie :