« La théorie de l’information », d’Aurélien Bellanger
Je viens de finir le livre d’Aurélien Bellanger, « La théorie de l’information« . Je devrais plutôt dire “d’en finir avec” car je n’ai pas pu le finir.
En un premier sens, l’ennui profond dans lequel vous plonge l’oeuvre fait formidablement écho à une vision informationnelle du monde : tout est information dans ce livre, il n’y a aucune thèse, aucune psychologie, aucun vécu, et le personnage que l’on suit des années 80 à nos jours n’est qu’un prétexte auquel on se désintéresse très vite.
On a l’impression que l’auteur à romancé wikipedia, préfigurant peut-être par là une nouvelle vague d’oeuvres wikipédiennes dont « La carte et le territoire » de Houellebecq était peut-être une première timide tentative.
Un livre inutile qui a pourtant du demander beaucoup de travail d’archive ; un livre qui, parce qu’il ne dit rien et ne se prononce pas, invite à consulter sa source : wikipedia, qui a le mérite et l’intérêt de ne pas être romancée.
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