Généalogie d’un lecteur (1) : l’autonomie de la lecture

C’est seulement sur le tard que j’ai lu, et je suis entré en lecture comme on entre dans les ordres : avec l’envie de bien faire que nous inspire une institution qui nous impressionne.
Au commencement, mes pratiques de lecture ont été très séquentielles : un livre à la fois, et avec ce point d’honneur (on est souvent ridicule quand on en appelle à l’honneur) de lire tout le livre de la première à la dernière page. more »
Non à la politique industrielle oligarchique esquissée par Thierry Breton
Sous le titre “Free menace l’innovation dans les télécom”, Thierry Breton publie une tribune dans le journal Le Monde en date du 22 juin 2012. Le même jour, Xavier Niel, actionnaire majoritaire d’Iliad et fondateur de Free publie une tribune dans Les Échos, “Free Mobile : mythes et réalités”, qui répond indirectement à la polémique dont Thierry Breton a bien voulu se faire le porte-parole. more »
L’annotation avec les liseuses
C’est un vrai plaisir de pouvoir annoter les livres numériques avec une liseuse.
Sur Kindle, le fichier des annotations est extrêmement rustique et on aimerait bien qu’un format normalisé et très structuré s’impose car c’est typiquement avec cela que l’on va pouvoir travailler avec nos données d’annotation.
Mais ne faisons pas la fine bouche : retrouver ses passages surlignés rassemblés dans un fichier numérique, de manière simple, c’est quand même le début d’autre chose dans le rapport aux oeuvres.
Autre constat, évident mais qui apparaît rapidement, les parties soulignés du livre, si elles donnent une nouvelle manière de spatialiser l’oeuvre une fois mises côte-à-côte, ne sont plus visibles dans leur contexte. La vision d’ensemble se fait au prix d’une décontextualisation des parties soulignées, ce qui diminue l’adhérence « de support » entre les annotations et l’oeuvre.
J’aimerais bien savoir comment c’est sur les autres types de liseuses et comment cela est évalué par leurs utilisateurs.
Ecrire pour des machines
Voici la vidéo de mon intervention au séminaire PRECIP, « Enseigner l’écriture numérique ? », qui s’est tenu les 4 et 5 Avril 2012 à l’UTC de Compiègne.
Je vous invite à découvrir les autres interventions.
La déprolétarisation du consommateur
Ci-après un extrait d’une réunion du groupe de travail sur les technologies relationnelles d’Ars Indsutrialis.
La question était celle de la déprolétarisation du consommateur (prolétarisation = perte de savoir) et, en l’occurrence, des solutions web qui peuvent contribuer à modifier les comportements dans les actes d’achats.
Avec l’approche « CustomersValues », discutée dans cet extrait, Henry Peyret porte une vision basée sur les « valeurs ».
Jakob Von Uexküll : environnement et monde
Ce cher Jakob Von Uexküll n’a peut-être pas l’orthographe d’un nom de famille le plus facilement prononçable qui soit, mais il n’en reste pas moins un auteur dont le travail a profondément influencé la pensée du 20° siècle. Parmi les philosophes on trouve du beau monde : Heidegger, Ganguilhem, Deleuze et Guattari, Lacan, et plus récemment Agamben et Sloterdijk. more »
Imprimé ou numérique, le livre au cœur de toutes les Renaissances ?
Dans le cadre de l’exposition Cima da Conegliano, Maître de la Renaissance, le Musée du Luxembourg propose un débat exceptionnel sur le thème :
Imprimé ou numérique, le livre au cœur de toutes les Renaissances ? avec Christian Fauré et Anne Réach-Ngô
Le débat aura lieu le 22 juin à 18h, dans la salle Vaugirard du Palais du Luxembourg.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Inscription obligatoire : cycledeconferences@museeduluxembourg.fr
Modèle pour un papier de recherche universitaire
Voici un un modèle à toute épreuve
Introduction :
Dire ce que l’on va dire
Développement :
Dire ce que l’on a dit qu’on allait dire
Conclusion :
Rappeler que l’on a bien dit ce que l’on a dit qu’on allait dire.
Çà marche aussi très bien même si l’on a rien à dire.
De la neuro-imagerie
Je reproduis ci-après une dépêche qui me semble importante dans la manière dont elle souligne la manipulation de la production virtuelle qui nous entoure pour parler et rendre compte de la réalité de l’activité cérébrale.
En nous montrant des images du cerveau on nous dit implicitement : « voyez ! », comme si cela suffisait.
Mais que voit-on ? Des blocs de couleurs différentes qui s’allument : une sorte de « Simon cérébral » (encore une question de mémoire).
On voudrait nous faire croire que : voilà !, l’invisible devient visible, et que, du coup, l’effet de réel de la photographie devrait aussi jouer avec l’imagerie cérébrale. more »