24 Déc 2009, 12:00
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Shots that changed my life (26)

La vie est belle (It’s a wonderful life) USA – 1946 – Frank Capra.

C’est un choix de circonstance, puisque c’est Noël.

Ces dernières minutes sont particulièrement émouvantes et inoubliables, il est difficile d’en parler car, quand on veut décrire les mécanismes de ce qui nous a donné ces moments d’émotion, comme peut le faire le cinéma, on a toujours un peu peur de briser le charme qui a opéré. Je me tairai donc.

A l’occasion de ce film, on a parlé de fusion entre le réalisateur Frank Capra et son acteur James Stewart. C’est fort possible car ce film irradie d’une foi inébranlable en la vie … puisqu’elle est belle.

Joyeux Noël à tous ceux qui prennent le temps de lire et de commenter les notes de ce blog

22 Déc 2009, 1:01
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A propos d’Avatar, de James Cameron

J’ai donc vu, avec mes lunettes 3D, le dernier film de James Cameron, Avatar.
Un mot sur la 3D : certes cela marche à peu près, et plus ou moins bien selon les scènes. On retiendra la meilleure scène 3D comme étant celle du début où les marines sortent de leur scaphandre d’hibernation : nous sommes dans le vaisseau spacial, et ce plan sur les sarcophages alignés le long d’un tunnel en perspective d’ou émergent les marines engourdis qui flottent (car encore en apesanteur) est pour moi la meilleure scène 3D. Pour le reste, la 3D ne m’a pas impressionné.
Mais le pire est certainement le rendu des couleurs. Dès que vous avez chaussé les lunettes 3D, c’est autre chose que le relief qui vous saute aux yeux : c’est la destruction de toute la palette chromatique. Le blanc n’existe plus, il devient grisâtre. Le rouge vire à l’orange, et le bleu des corps des Nav’i a du mal à ne pas virer au vert-crapeau. Ces lunettes 3D forment un filtre verdâtre, voire jaune pisseux, qui vous prive d’apprécier le travail des coloristes et des graphistes.

Ars Industrialis : pour une économie de la contribution

Voici la première vidéo de la séance publique d’Ars Industrialis du Samedi 5 décembre 2009 dernier.

Le reste des vidéos sur le site d’Ars Industrialis.

9 Déc 2009, 11:00
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Les huit assertions fallacieuses sur la nature du réseau

C’est un classique qu’a produit Peter Deutsch en 1994 en évoquant les « Fallacies of Distributed Computing » (1994), quand il affirme que :

« Presque tous ceux qui réalisent leur première application distribuée font les huit hypothèses suivantes. Toutes sont fausses sur le long terme, et toutes peuvent provoquer de profondes et douloureuses expériences »

Les huit assertions fallacieuses sont les suivantes :

  1. Le réseau est fiable
  2. Il n’y a aucune latence
  3. La bande passante est infinie
  4. Le réseau est sécurisé
  5. La topologie ne change jamais
  6. Il y a un administrateur
  7. Le transport ne coûte rien
  8. Le réseau est homogène

Pour une économie de la contribution

L’association Ars Industrialis est heureuse de vous inviter à son prochain débat :

POUR UNE ECONOMIE DE LA CONTRIBUTION
Ce samedi 5 décembre 2009 de 13h30 à 17h30
Salle Jean Dame – 17, rue Léopod Bellan  – Paris 2° (métro Sentier, ligne 3) – entrée libre

Conférences de Jean Marie Monnier, de Carlo Vercellone, Franck Cormerais, Michel Deguy et Bernard Stiegler suivies d’un débat avec la salle (cette rencontre prendra la même forme que les débats au Théâtre de La Colline qui reprendront début 2010).
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28 Nov 2009, 8:00
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28 Nov 2009, 2:58
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Transfert ou transport ?

L’emploi de ces deux synonymes que sont « transfert » et « transport » a attiré mon attention après avoir constaté que, même si parfois les deux termes sont utilisés de manière quasi interchangeable (« transfert ou transport »), il y avait aussi des cas d’usages dans lesquels prédominait l’utilisation d’un des termes plutôt que de l’autre.

Qu’en est-il donc ? more »

Menaces à l’encontre du Net

Nous venons de célébrer les 40 d’internet en faisant remonter son histoire à septembre 1969, lorsque Leonard Kleinrock utilisa une connexion réseau par paquets entre deux ordinateurs.

Les 40 ans de l’histoire d’internet sont l’occasion de constater qu’il y a un certain nombre de menaces à son encontre, surtout depuis qu’une application inventée par Tim berners Lee, le web, a connu le succès que l’on sait.

Doit-on penser les dernières années que nous avons connues resteront une parenthèse dans l’histoire de l’humanité ? Une parenthèse où les bricoleurs, les chercheurs, les entrepreneurs et les amateurs se sont investis dans un no-man’s-land du numérique en réseau pour en faire un milieu technique associé. Un milieu où le modèle contributif a donné à nos sociétés un visage qui n’avait pas été prévu, planifié, et organisé.

je classe ces menaces selon les quatre types suivants :

  1. tout d’abord une menace par le haut : celle des politiques ;
  2. ensuite une menace interne, incarnée par le SaaS et le cloud computing ;
  3. puis une menace par le dessous : celle les opérateurs telco ;
  4. enfin une menace par la périphérie : celle que porte l’internet des objets ;

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2 Nov 2009, 11:39
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Shots that changed my life (25)

La femme des sables, Hiroshi Teshigahara, japon, 1964.

Un entomologiste profite de l’hospitalité des villageois qui vivent dans les dunes et se retrouve prisonnier avec une femme, dans une maison au fond d’un trou qui menace d’être engloutie par le sable.

C’est un film sur la condition humaine, la liberté, le travail, l’amour. Ces grands thèmes sont traités avec une grande économie de dialogues, ce qui donne toute sa valeur à la magnifique photo de Hiroshi Segawa qui montre les corps et la matière au plus près.

Tout comme le personnage est entomologiste, le cinéaste adopte un point de vue entomologiste : l’homme est filmé dans un milieu clos, comme une mouche dans un bocal.