Mon retour d’expérience du Sony Reader PRS – 505
Il y a déjà eu plusieurs retours d’utilisateurs à l’occasion de la mise en vente du Sony Reader PRS-505, mais je voulais en souligner une qui m’a particulièrement frappé.
Cette liseuse, terme qui m’a été judicieusement soufflé par Virginie Clayssen, est un instrument qui conçoit la lecture exclusivement comme un flux, et en cela il y a un vrai retour en arrière par rapport à ce que permet le livre, où tout au moins un choix dans la conception et le design du périphérique.
Wizzgo : le magnétoscope numérique condamné
Le site Wizzgo, qui se présente comme un magnétoscope en ligne et gratuit, vient d’être condamné. M6 puis TF1 reprochaient au site trois points qui ont été jugé :
- Atteinte aux droits d’auteur et droits voisins:
- Atteinte au droit des marques:
- Concurrence déloyale, de parasiter leur mode de diffusion.
Société et Télévision au XXI° siècle

Réservation obligatoire par mail : jbrunet@laligue.org
Distinguer les usages des pratiques
Les termes « usages » et « pratiques » sont très interchangeables dans les discours actuels. Bien qu’ils relèvent d’un champ sémantique commun, ils n’en restent pas moins distincts.
Il aura fallu une courte discussion avec Vincent Puig, qui s’occupe de l’Institut de Recherche et d’Innovation, pour que la distinction se fasse plus nette.
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In Veronis veritas ?
Jean Véronis est un professeur comme on aimerait en voir plus souvent :
- Il propose des analyses stimulantes depuis plusieurs années sur son blog Technologies du Langage ;
- Ses travaux sur le traitement du langage naturel couplé aux techniques statistiques et appliqués aux discours de nos hommes politiques pendant, et après, la dernière campagne présidentielle ont, me semble-t-il, irrémédiablement changé notre regard sur la communication politique ;
- Ses analyses et ses critiques sur le fonctionnement des logiques de pertinence des moteurs de recherches sont également très précieuses ;
- Il a été consultant pour la radio, pour plusieurs sociétés dans les technologies de l’information, et notamment pour Orange pour lequel il a publié récemment un article s’interrogeant sur la position hégémonique de Google;
Vers les « Semantic RIA »
La question d’une interface graphique (IHM) pour la navigation et la consultation des données au format RDF est une question lancinante pour tout ceux qui veulent participer à la promotion et à la progression du nombre de triplets RDF au sein du Web.
D’un côté le web sémantique est un web of data dont on rappelle qu’il est un web essentiellement pour les machines et plus seulement un web de documents pour l’oeil humain, mais d’un autre côté on sait pertinemment que, pour un type d’application spécifique, il y a un fort intérêt à proposer des interfaces hommes-machines agréables et conviviales.
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Réunion Ars Industrialis du 15 novembre 2008
Voici la vidéo de l’ouverture de la réunion par Bernard Stiegler :
La suite des allocutions et du débat prochainement sur le nouveau site d’Ars Industrialis.
Petit sondage sur Google
Vous recevez un mail de Google vous indiquant que la plupart des services de Google en version gratuite vont disparaître : Gmail, Google Apps, Google Reader, Google Sites et iGoogle .
Google vous invite à souscrire à une version payante de tous ces services, qui offre notamment quelques avantages comme : plus de capacité de stockage, des backup et archives des données, des engagements de disponibilité, etc.
Qu’est ce que vous faites ?
Considérations sur la crise systémique de l’éducation et ses conséquences pratiques
Prochaine réunion publique d‘Ars Industrialis au Théâtre national de la Colline ( 14 rue Malte Brun – Paris 20° – 14-17 heures – entrée libre ), le 15 novembre, avec Jean-Hugues Barthélémy, Julien Gautier, Bernard Stiegler et Guillaume Vergne.
Présentation des communications et des débats :
Nous disions pour introduire une séance précédente (le 12 mai 2007) que les établissements d’enseignements « s’effondrent les uns après les autres ». C’est maintenant vrai des établissements bancaires, et il n’y a là aucun hasard : il s’agit d’une crise systémique où le système éducatif est détruit par une organisation industrielle consumériste caduque. Celle-ci repose sur la destruction de l’attention, et à cet égard, sur l’installation d’une sorte de bêtise systémique – qui anéantit désormais les puissances publiques et les puissances privées.
Dépression, c’est à dire crise bancaire, crise économique, crise politique, crise spirituelle et crise de l’éducation sont étroitement liées. Et pas plus que l’on ne peut séparer l’avenir de l’audiovisuel public de la place que l’on accorde à l’audiovisuel privé (ce sera un thème de la rencontre du 6 décembre prochain), on ne peut séparer l’avenir des institutions de programmes de celui des industries de programmes.
Tous finalement l’accordent : la crise que traverse la planète est la preuve qu’une autre organisation sociale doit être inventée et mise en œuvre. Dans cette nouvelle société industrielle, l’éducation sera l’élément clé, et avec elle, la reconstitution de l’attention devra être pensée en relation intime avec la place et le devenir des médias.
C’est à projeter cette perspective que sera consacrée la séance du 15 novembre qui accueillera au Théâtre de la Colline Julien Gautier et Guillaume Vergne, fondateurs et animateurs du site skhole.fr, puis Jean-Hugues Barthelemy, membre du conseil d’administration d’Ars Industrialis. Tous trois enseignent la philosophie. Bernard Stiegler présentera la séance.
Qu’est-ce qu’une « URI déréférençable » ?
Manue vient de publier quelques bons billets suite à sa participation à la 7ième conférence internationale sur le web sémantique (ISWC 2008).
Dans un de ces billets, intitulé ISWC 2008 (3) – être visible sur le Web : linked data, elle rappelle une règle de base pour publier ses données en RDF sur Linked Data :
Une consigne de base : mettre le plus possible de liens (je veux dire, d’URIs déréférençables) dans les triples, pour faciliter la navigation dans le Web of data.
Je pense que l’expression « URI déréférençables » est loin d’être évidente pour tout le monde. Qui plus est, derrière ses faux airs, le verbe déréférencer fait immanquablement penser à autre chose : notamment à l’action de supprimer une référence, ou de ne plus référencer, ce qu’il ne signifie pas du tout dans ce contexte.
Alors, avant que nos bibliothécaires ne se méprennent et commencent à enlever les références de leur catalogue pour faire du web sémantique, une petite clarification s’impose.