Principe de précaution et principe de responsabilité
On entend beaucoup parler de principe de précaution … à tort et travers.
Avec le principe de précaution « on fait », mais en prenant le plus de « précautions » possible, en étant très attentif à la manière dont on fait.
Avec le principe de responsabilité (cf. Hans Jonas) on évalue le pour et contre avant de se lancer ou de faire. On marque un temps de réflexion et/ou de concertation.
Aujourd’hui, quand j’entends parler du principe de précaution, c’est souvent au principe de responsabilité qu’on se réfère.
Le gouvernement du délire
L’enfant Nicolas ne comprend la politique que comme un acte performatif. Il prend l’opinion à partie en proférant des lois, de nouvelles lois. Peu importe qu’elles ne soient pas applicables ou liberticides (HADOPI), qu’elle fassent doublon avec les lois existantes (pénalisation des bandes mafieuses). L’essentiel consiste dans l’effet d’annonce, dans le dire performatif d’une volonté qui, hélas, délire.
Le devenir algorithmique
Le processus de grammatisation décrit par Sylvain Auroux n’est pas à proprement parler le même que celui dont se sert Bernard Stiegler.
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Pour en finir avec la mécroissance
L’ouvrage collectif, que j’ai co-écrit avec Bernard Stiegler et Alain Giffard, vient de sortir.
En avant-goût, voici les paragraphes de la partie que j’ai rédigé et qui s’intitule Dataware et infrastructure du Cloud Computing :
Que peut-il faire pour vous ?
Assurément il peut faire beaucoup pour vous si vous avez des projets ambitieux qui nécessitent des compétences hors du commun.
Je cautionne à 200 %.
Vinvin est vraiment drôle
Un tweet de Virginie Clayssen et je découvre les petites perles vidéos de Vinvin.
Voici la dernière en date sur HADOPI :
Bataille : l’excédent et la décharge
J’ai peut-être été plus marqué par l’étude sur « La notion de dépense » de Georges Bataille (publiée dans la revue Critique Sociale de Janvier 1933) que par La part maudite (1949) qui fut développée sur la base de cette première étude.
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Mètis à l’assemblée nationale
Stupeur à l’assemblée nationale Jeudi 9 avril dernier : alors que tout semblait joué d’avance concernant le projet de loi HADOPI, « des actes de flibuste » de la gauche, qui consistent à « cacher des parlementaires et à ne les faire entrer dans l’hémicycle qu’une fois le vote appelé (propos de M. Karoutchi) ont permis de rejeter le projet de loi.