L’épreuve dans le management des connaissances

Quelque soit la nature d’un projet de management des connaissances (recueil, formalisation, modélisation, collaboration, partage, moteur de recherche, etc.), il faut toujours garder à l’esprit que le premier des risques est de se lancer dans une démarche utopique où tout serait formalisé.
Il faut donc faire des choix, et pour ce faire, voici un petit guide méthodologique simple, mais très efficace. Y compris quand il s’agit de recadrer une démarche déjà initiée.

Cadrer le périmètre
Constituer une mémoire éléctronique suppose, avant toute chose, de clairement identifier ce que l’on souhaite formaliser et capitaliser.

Le concept d’épreuve

Le concept d’épreuve va permettre de se focaliser sur ce qu’il est le plus important de formaliser et de rendre accessible facilement sous format électronique.

Définition : une épreuve est une situation de travail au cours de laquelle on ne peut pas reproduire à l’identique une solution existante.

Le positionnement des épreuves

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Dans l’organisation du travail et des projets, les épreuves identifiées sont pondérées selon leur criticité et leur fréquence.

L’arborescence des épreuves

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Les épreuves sont ensuite associées selon leurs dépendances. Une activité, ou un projet, est ainsi constitué d’une succession d’épreuves qui sont plus ou moins dépendantes les unes des autres.

Priorisation du traitement

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Pour déterminer les lieux où les efforts devront se concentrer, on cumule les différents indicateurs de pondération.

Positionnement des expertises


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La cartographie des épreuves se présente ainsi comme une véritable cartographie des connaissances : le recoupement avec les sphères d’expertise donne une visibilité accrue des risques liés à une absence de capitalisation.

Et maintenant ?
Vous avez en main un véritable dossier de décision qui vous permet de vous engager sereinement dans la constitution d’une mémoire électronique de votre organisation.
Et vous avez la visibilité requise pour savoir que l’ensemble de vos efforts porteront sur les éléments les plus critiques et les plus prioritaires.

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Pour ceux que l’aspect théorique de la chose intéresse, les fondements de cette approche proviennent historiquement de Herbert A. Simon (voir notamment « Administration et processus de décision » (Herbert A. Simon) )

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