Seamless Semantic Services Solution

– C’est quoi le Seamless Semantic Services Solution ?

– Le Seamless Semantic Services Solution (dit « 4S »), c’est une mise en oeuvre des normes du Web Sématique. Tu mets toutes les métadonnées contenues dans un système d’information au format RDF, puis tu constitue l’ontologie du domaine sous format OWL. Et voilà !


– C’est tout ?

– Comment çà, c’est tout ?

– Et bien oui, et alors ?

– Grâce à ce modèle conceptuel de donnée, toute application peut utiliser des données selon un vocabulaire et une grammaire commune. Elle peut également s’appuyer sur une certaine forme de logique, celle des logiques descriptives puisque nous sommes dans le domaine de la théorie des graphes.

– Mais vois-tu, je ne comprends pas ce que cela apporte…

– En entreprise, les systèmes d’information sont découpés en domaines d’application(s). Chaque domaine d’application gère et manipule des données sur lesquelles il procède à des calculs.

– Jusque là je comprends.

– Seulement voilà : lorsque qu’une application à besoin d’informations qui sont manipulées par une autre qu’elle, elle doit demander à cette autre application le modèle conceptuel de données, la signification, des données manipulées.

– Effectivement cela se complique..

– Oui, car chaque application doit connaître le langage des applications dont elle a utilise les données.

– Mais alors cela devient rapidement une vraie tour de babel ces systèmes d’information des grandes entreprises !

– C’est pour cela que l’on a dû mettre des passerelles de communication entre les différents domaines d’application(s).

– Et donc c’est çà le fameux 4S ?

– Non, pas encore. Ces passerelles de communication, même si elles ont le mérite d’exister, sont lourdes à entretenir et génèrent une complexification très importantes des domaines d’application(s) ainsi reliés.

– J’imagine.

– Ainsi, si deux domaines d’application(s) de complexité N sont reliés entre eux, cela produit un domaine d’une complexité N².

– Que faire alors ?

– Il ne faut pas essayer de relier les applications entre elles, mais faire en sorte qu’elle partagent le même vocabulaire et la même grammaire lorsqu’elles utilisent les données et les informations.

– Je vois, il faut qu’elles partagent la même signification, c’est-à-dire la même sémantique, des données.

– Effectivement. Et l’utilisation de RDF permet de construire cette cohérence. RDF c’est, comme son nom l’indique, un resouce description framework (un environnement de travail qui décrit des ressources).

– Mais l’ontologie au format OWL, qu’apporte-t-elle ?

– Elle apporte une représentation de l’ensemble des données au format RDF qui contient des règles logiques, celles que permet la théorie des graphes.

– Et apporte cette logique ?

– La possibilité de faire du calcul sur les données au format RDF. C’est à dire la possibilité de vérifier leur cohérence et leur intégrité, de déduire l’existence de nouvelles données, et de propager des états.

– Intéressant, et comment tout cela marche ?

– Lorsque les données sont au format OWL, l’ontologie peut se comporter comme une usine à service sémantique : les applications font appel à elle pour accéder à leur données en utilisant le vocabulaire et la grammaire qui
est véhiculé par le modèle conceptuel de données de l’ontologie.

– C’est beaucoup plus simple.

– Cela permet en effet de constituer un système d’information qui reste toujours au niveau de complexité N. Et cela évite tout les efforts de codage et recodage de l’information pour que les applications puissent se parler.

– C’est pour çà que tu dis « sans couture », c’est à dire sans reprise et sans réinterprétation des données à chaque fois ?

– Tout à fait, voilà pourquoi on parlera de plus en plus de Seamless Semantic Services Solution.

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