Empathie et éthique de la technique

Je crois qu’il faut prendre avec grand sérieux la question de l’éthique Simondonienne en ce qu’elle est une éthique de la technique. Lors du « Séminaire Simondon ENS-MSH » du 27 Septembre 2011, Vincent Bontems a précisé que la question éthique était posée une fois en introduction et une autre fois en conclusion de textes de Simondon. C’est un donc un thème qui ouvre et/ou clos les œuvres de Simondon comme pour mettre en tension les motivations de tout ce que va essayer de dire le texte de l’œuvre.

L’énigme de l’éthique de la technique chez Simondon est condensée dans cette forme de compassion qu’il a pour les machines et qui l’amène à comparer l’objet technique soit à un esclave qu’il faut libérer soit à une vieille personne qu’il faut respecter. Il y a donc une éthique de la compassion envers les individus techniques chez Simondon, une éthique qui motive la thèse d’un mode d’existence propre des objets techniques.

more »

26 Sep 2011, 2:08
Défaut:
by

2 comments

26 Sep 2011, 12:40
Défaut:
by

1 comment

Shots that changed my life (35)

Le fleuve, USA, 1951, de Jean Renoir.

C’est le premier film en couleur de Renoir, c’est aussi le dernier film de sa période américaine.

Un film important puisque l’on peut voir qu’un certain Satyajit Ray était l’assistant de Renoir pendant le tournage. Satyajit Ray a reconnu l’importance de Renoir qui lui donna l’impulsion pour faire les films que l’on connaît à présent.

Le réel au cinéma était une des obsessions de Renoir, comme il le dit lui même dans son petit livre : Ma vie, mes films. Livre que je conseille vivement, « un des meilleurs sur le cinéma » dixit Stiegler.

Dans cet extrait, la superposition d’une musique traditionnelle indienne avec les cerf-volants est un coup de génie :

 

12 Sep 2011, 4:38
Défaut:
by

2 comments

Comme à la SNCF

Les retards aux horaires prévus pour les rendez-vous de travail sont une tradition chez nous-autres français.

Alors je me souviens de ce que fit Breton lorsqu’il arriva chez Atos Origin : il convoquait le top-management à, par exemple, 8h53. Tout le monde paniquait : pourquoi cette précision ? Pourquoi 8h53 ? A final, tout le monde était là 10 min avant le début de réunion.

La SNCF a une bonne expérience de notre psychologie des horaires et des agendas : rares sont les trains qui partent à 16h00, c’est soit 15h58 soit 16h03, histoire de rappeler que le train part vraiment à l’heure indiquée.

Peut-être devrions-nous faire plus de réunion à 8h53 qu’à 9h00 pour être sûr de respecter les participants, et rappeler que la réunion commence vraiment à l’heure indiquée, non ?