Britney Spears a eu une relation sexuelle avec George W. Bush
C’est moi qui ai écrit ce titre, et pourtant ce n’est pas vraiment moi. C’est moi me soumettant aux règles de fonctionnement des crawlers web, ces agents logiciels qui parcourent le web pour l’indexer
Mais je ne suis pas le seul, comme le fait remarquer à bon escient un article du New York Times ; la nécessité des articles de presse d’être facilement indexés et bien positionnés dans les résultats des moteurs de recherche amène certains observateurs à montrer du doigt le manque de créativité des articles de presse.
Il faut se soumettre pour être visible, et donc consulté ; notre écriture est en train de changer. A présent nous n’écrivons plus seulement pour un lecteur potentiel, mais également pour les crawler des moteurs de recherche.
La masse de texte écrits pour ces crawlers ne cesse de croître ; dans le réseau, ces textes sont comme l’anti-matière de l’univers qu’est Internet.
Il y a deux type d’anti-texte : ceux qui ont été écrit par l’homme (soit pour cacher des mots dans une page web pour générer du traffic, soit des textes destinés à un lecteur mais influencés par la nécessité d’avoir une indexation favorable.) et puis il y a les textes qui sont générés par des logiciels pour les crawlers et les moteurs d’indexation. La fonction d’un anti-texte est de favoriser la pondération d’une page web dans le ranking d’affichage du moteur de recherche.
Les mots ont un poids. Celui-ci est éminemment quantitatif : il est donné par … c’est là que çà se complique. Et ce n’est pas un hasard si les Adwords de Google sont aux enchères.
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