Le lettré chinois est un chamane

Il est toujours délicat de parler de “lettrés” chinois quand on sait qu’il n’y a précisément pas de lettres dans l’écriture chinoise.

Aussi, tous les éclairages que produit Sylvain Auroux dans “La révolution technologique de la grammatisation”, quand il met en lumière le processus de constitution des grammaires et des vocabulaires de la langue qui s’écrit en spatialisant la parole grâce au découpage des mots en une suite finie de lettres – ces processus de grammatisation qui sur-déterminent largement notre philosophie et nos modes de pensées – tous ces éclairages donc, deviennent “lettre morte” quand on porte notre regard vers l’empire du milieu.

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