Courses en ligne, vers la « long tail du retail » ?

Nathalie Brafman, dans le monde du 1 Juillet 2007, relate le point d’inflexion qu’est en train de franchir le marché des courses en lignes.


Toutefois, l’article se termine en soulignant les principaux facteurs qui freinent encore la croissance du marché :

Mais pour certains consommateurs, le manque de références est un frein. Il n’est pas le seul. Nombreux sont ceux qui préfèrent encore arpenter en famille, le samedi après-midi, les allées des magasins, toucher les produits, comparer, choisir eux-mêmes leurs fruits et légumes… et être tentés de tester un nouveau produit. Un récent article du New York Times soulignait ainsi que l’absence « d’achat plaisir » lors des courses en ligne freinait le développement du cybermarché en Californie.

Représenter ses produits en ligne, gérer son catalogue, rien ne peut mieux faire cela qu’un environnement permettant de gérer des descriptions de ressources (RDF, autre mot pour dire catalogue).
RDF est également la clé d’une navigation permettant ce « plaisir d’achat », qui devra passer par le plaisir de naviguer, d’interroger les ressources en ligne , et de comparer selon de nombreux critères.

Or pas d’offre en ligne efficace sans une architecture orienté ressources, s’appuyant sur un framework de description et de gestion des ressources, et utilisant les normes et les principes suivants : REST, Webservices, SPARQL, OWL, Search, RDF.

L’alliance d’un spécialiste du web sémantique tel que MONDECA, et d’ANTIDOT – acteur français le plus dynamique dans le rapprochement du Search et du web sémantique – pourrait donner naissance à une plate-forme de service ouverte, en mode SAAS, pour la vente de produits de grande consommation a destination du grand public.
Cette offre permettrait ainsi d’accompagner les grands acteurs du Retail dans l’inscription numérique de leur ressources directement selon les principes et les architectures du Web (et non dans une base de données relationnelle qui serait ensuite webisée).

Selon moi, il va y avoir un morcellement de l’offre de courses en ligne car, il est très compliqué de gérer la logistique de produits hétérogènes, ainsi que le souligne Eric Le Strat, directeur marketing d’Houra :

« Au début, on est parti un peu à l’aventure. On avait sous-estimé la chaîne des coûts. On n’avait pas pris conscience qu’il fallait résoudre une équation difficile : préparer et livrer en moins de 24 heures et à une heure choisie par le client une commande de produits multi-températures ».

Le morcellement de l’offre va se baser sur la constitution d’univers de produits ayant des caractéristiques induisant des contraintes logistiques similaires, notamment du point de vue de la température.

La question est de savoir si ces différents univers de consommation seront toujours gérés par les acteurs traditionnels que sont les grandes surfaces, ou si de nouveaux acteurs positionnés sur des niches (de température par exemple) pourront constituer la « long tail du retail ».

[…] Christian Fauré Hypomnemata : supports de mémoire « Courses en ligne, vers la “long tail du retail” ? […]

 

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