L’entreprise 2.0
Alors, faut-il y aller ? L’entreprise doit-elle devenir une entreprise 2.0 ?
Posé comme cela, on pourrait croire que le passage à l’entreprise 2.0 devrait être décidé. Il n’en est rien, car cette décision appartient, au tout premier chef, aux salariés qui sont aussi, et en même temps, des particuliers.
Rappelons que l’entreprise 2.0 c’est une entreprise dont le système d’information se déplace vers des solutions web grand public et vers des solutions offrant l’informatique comme une commodité, non plus avec achat de licences, installation et intégration dans leur SI historique (plus la maintenance applicative, la supervision, l’administration, la sécurité, etc..).
La question n’est donc pas tant de savoir si l’entreprise doit devenir une entreprise 2.0 mais bien plutôt si l’entreprise va le devenir malgré elle, ou si la mutation va être voulue et accompagnée.
D’ailleurs, les acteurs qui se positionnent sur le marché de l’entreprise 2.0 n’ont pas vocation a convaincre les décideurs d ‘y aller, il n’en n’ont ni le temps ni l’envie, leurs premiers VRP sont les salariés et les acteurs de l’entreprise elle-même.
Pour les décideurs, passer à l’entreprise 2.0 c’est d’abord avouer que l’on ne souhaite pas tout contrôler, tout décider : c’est donner du pouvoir aux salariés.
Avec l’entreprise 2.0 c’est le management qui fait confiance aux salariés, et non le management qui demande la confiance aux salariés.
[…] Dans une précédente note j’avais écrit que ce qui changeait avec l’entreprise 2.0 c’était que : le management qui fait confiance aux salariés, et non le management qui demande la confiance aux salariés […]
[…] Ici comme dans toute les démarches “entreprise 2.0″ le problème revient toujours à l’enjeu suivant : dans une entreprise 2.0 ce n’est pas le management qui demande la confiance aux salariés, c’est le management qui donne sa confiance aux salariés. […]