Shots that changed my life
Je reprends une pratique vu sur le blog memes instantanés de Claude Le Berre, qui consiste à proposer une scène cinématographique qui a particulièrement marqué votre mémoire.
Pour ce premier « shot », ce sera Dersou Ouzala d’Akira Kurosawa, 1975, Russie.
Le cinéma est un flux et en dehors d’expérimentations interactives (et de montages alternatifs), il est toujours répété à l’exacte, encore plus à présent avec les supports qui permettent à chacun de revoir à l’infini les mêmes séquences et graver dans leur mémoire des gestes, des expressions, des sons… Le rapport à la mémoire est donc effectivement bien différent.
Pour mon blog : merci du compliment. Nous avons quelques sujets communs. L’objet principal du blog est le rapport entre les hommes et les ordinateurs.
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J’écris assez vite mais je passe un peu de temps sur les images. En ce moment je crois que je sors une note par jour, mais heureusement je ne fais pas que ça de mes journées.
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Intéressant projet. Dans le même genre, je me rappelle que les chercheurs en bande dessinée ont un temps joué à se remémorer la « case inoubliable ». Ce qui frappé tout le monde (et fait avancer la théorie de la bande dessinée) c’est que bien souvent, la « case inoubliable » n’existait pas, elle était une construction mentale à partir du récit, quelque chose que l’on croyait, à tort, avoir vu mais qui se trouvait parfois perdu au fin fond de l’espace « inter-iconique », c’est à dire dans l’ellipse.
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