Ainsi parlait vraiment Zarathoustra
Retour sur la figure de Zarathoustra lors de l’Académie d’été 2016 d’Ars Industrialis :
« Clinamen » de Frédéric Neyrat
Le dernier livre de Frédéric Neyrat, « Clinamen. Flux, absolu et loi spirale » vient de paraître.
Voici la présentation : more »
Défaut: Chine immanence philosophie Politique transcendance
by Christian
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Accéder à la pensée chinoise
Qui n’a pas eu entre les mains ou dans sa bibliothèque un ouvrage de François Jullien ? N’était-ce pas pour aller respirer une toute autre culture, aussi importante que la pensée grecque et occidentale ? Chercher l’Autre, l’altérité radicale de notre pensée dans la pensée chinoise, n’est-ce-pas ce que nous sert François Jullien sous forme de tourisme noétique ?
En ce qui me concerne, ce qui m’attirait chez Jullien fut aussi ce qui m’en éloignait, c’était que j’y voyais un discours Heideggerien. Cet homme utilisait la pensée et la poésie Heideggerienne pour appréhender la pensée chinoise. Il faut dire que c’était bien pratique pour moi : connaissant un peu Heidegger, je devenais un spécialiste de la pensée chinoise grâce aux travaux de François Jullien : quelle formidable économie !
Thé et Dasein
Anne Fagot-Largeault, dans son cours de 2007 au Collège de France, retrace une filiation surprenante entre un des textes majeurs de la tradition philosophique occidentale et la pensée asiatique.
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Pour Tomonubu Imamichi, philosophe japonais atypique, la grande affaire de la philosophie occidentale est la représentation du monde. Et la meilleure place pour se représenter le monde, c’est de se mettre en surplomb, c’est à dire à la place de Dieu. Le Das-Im-Der-Gott-Sein, le fait d’être en Dieu, est le point de perspective de la philosophie occidentale.
Le philosophe oriental ne cherche pas tant à se représenter le monde qu’à l’exprimer, dit Imamichi. L’inspiration vient d’en bas et non d’en haut. Le sujet connaissant est dedans, immergé dans son monde. Son souci est de s’occuper de son mode proche (« to deal with »). C’est ce que souligne Okakura Kakuzo, en 1898, dans son désormais célèbre « Livre du thé » (écrit en anglais), ouvrage destiné à faire connaître la philosophie asiatique à l’occident à partir de la cérémonie du thé. Le souci de la philosophie asiatique est d’être dans le monde, et non de conquérir une perspective d’ensemble sur le cosmos.
Philosophie du geste : Patricia Ribault, Michel Guérin, Bernard Stiegler
Patricia Ribault, Docteur en Arts et Sciences de l’art (et membre d’Ars Industrialis), dirige à l’IRI un séminaire sur « Le geste comme langage ». C’est dans ce cadre qu’a eu lieu hier soir, au Centre Pompidou, une séance consacré à la « Philosphie du geste » que j’ai pu enregistrer.
Au programme de cette séance, Michel Guérin écrivain et philosophe, enseigne l’esthétique à l’Université de Provence (Aix-Marseille 1), puis Bernard Stiegler.
Le devenir algorithmique (1) : quand Platon rencontre les mathématiques
Par « devenir algorithmique » j’entends tout d’abord une grille de lecture qui me permet d’appréhender l’évolution de la pensée et des savoirs. Le champ de la connaissance est en effet si vaste que nous devons tous nous forger nos méthodes et nos outils pour pouvoir l’explorer sans pour autant nous y perdre irrémédiablement.
Je précise tout de suite que l’algorithme que l’on trouve dans l’expression « devenir algorithmique » n’est pas exactement celui dont on parle quand on évoque la science mathématique des algorithmes, en la faisant remonter au savant arabe Al Khuwarizmi qui lui a donné son nom.
J’ai d’ailleurs déjà publié une note qui introduisait à la question du devenir algorithmique, note que je vous invite à consulter avant de poursuivre votre lecture. Mais, à présent, je souhaite aller plus en profondeur, quitter le champ des intuitions et me mettre « au travail », comme on dit.
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Merci Bernard !
Le dernier ouvrage de Bernard Stiegler vient de paraître chez Galilée. Il s’agit du tome 2 de la Misère symbolique, intitulé La catastrophè du sensible.
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