24 Sep 2007, 8:18
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Concordance des arts

C’est tout d’abord un propos entendu à la radio. Puis une image qui prend forme pour finalement s’imposer : je vois la mer qui devient montagne, et la montagne qui devient mer, sans que je ne sache pourquoi.

Je ne lâche pas l’affaire, je veux savoir d’où ma mémoire m’impose cette image. C’est alors qu’une forme de « concordance des arts » va se concrétiser.

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La mutilation de la déconnexion

Maintenir un blog, c’est un work in progress. On travaille et on s’expose en travaillant. On progresse dans cet acte de mise en scène narcissique qu’est l’auto-publication.

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Dans la famille Stiegler, je demande la fille

Barbara Stiegler, comme Bernard Stiegler, est philosophe.

Sa philosophie s’appuie sur ses recherches sur Nietzsche, notamment avec son livre Nietzsche, critique de la chair.

L’influence des travaux de Bernard Stiegler est évidente, mais Barbara Stiegler, via le prisme de la philosophie Nietzschéenne, revisite certains thèmes comme la mémoire et aborde avec accuité le problème de l’éducation, tel qu’il se pose aujourd’hui à nous.
En conséquence, je ne peux que conseiller l’écoute d’un séminaire enregistré à l’école Normale Supérieure en Mai 2006. Son discours est lumineux et passionnant : Formation et adatation : la mémoire dans l’enseignement. (attention 2h30 quand même…)

Shots that changed my life (12)

Indiania Jones et la dernière croisade, 1989, Steven Spielberg.
J’ai toujours trouvé le cinéma de Spielberg très scolaire, mais c’est certainement ce qui le rend capable de réaliser des films qui constituent la mémoire d’une génération toute entière.

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Shots that changed my life (11)

Tarzan, de Robert F. Hill, 1933.

Pour que le fantastique et l’aventure se mêlent à la réalité, le cinéma doit toujours matérialiser une frontière.

Celle-ci est souvent, mais pas toujours, une épreuve. Que ce soit un lieu (un passage) ou un artefact, il doit nécessairement frapper l’imagination.

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Généalogie du consultant

« Être payé pour faire ce qu’on aime », voilà la devise du consultant.

Le premier consultant de l’histoire est Simonide de Céos, celui dont la légende raconte qu’il se faisait rémunérer pour chanter ses poèmes.

Le premier consultant était un poète et, accidentellement, il fut aussi celui qui inventa l’art de la mémoire.
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A vos RISC et périls

Je découvre avec joie, grâce à Soto, le moteur de recherche de documents video du RISC (Relais d’Information sur les Sciences de la Cognition).

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Shots that changed my life (9)

Le Cuirassé Potemkine, 1925, de Sergueï M. Eisenstein.

La plus longue scène de descente d’escalier du cinéma. Et plus çà descend, plus notre capacité de révolte monte.

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Shots that changed my life (7)

Persona, d’Ingmar Bergman, 1966.

Il s’agit de l’ouverture du film. Pulsion et répulsion d’une entrée en matière qui veut brûler la pellicule, comme pour voir ce qu’il y a au delà de la représentation.
Un film métaphysique donc, qui porte la dualité du corps et de l’esprit jusqu’à la rupture, jusqu’à la pulsion. Pulsion de mort bien sûr.

Chose étrange, je me souviens très bien de l’image du moine bouddhiste s’immolant par le feu, mais pas de l’image capturée ci-dessus. De plus, celle-ci apparaît de manière subliminale (la verrez-vous ?), alors que j’ai le souvenir d’une scène beaucoup plus longue.

Distorsion de ma mémoire ? Y a -t-il eu plusieurs versions ?

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16 Jan 2007, 11:21
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Shots that changed my life (6)

1959, A bout de souffle, de Jean-Luc Godard

Une déconstruction du cinéma, un dispositif mobile qui donne à voir les ficelles du cinéma. Avec « A bout de souffle », le cinéma respire, mais peut-être de son dernier soupir.

Déjà, le soleil se couche.

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