Sur les métadonnées

Une métadonnée est aussi une donnée. C’est, au sens strict, une donnée sur une donnée.

Il y a un côté “mise en abîme” puisque toute donnée peut également être une métadonnée et, inversement, toute métadonnée peut en même temps être une donnée.

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Ce n’est pas qu’une histoire de données

Les questions relatives à l’ouverture des données sont importantes. Pourtant ce n’est pas là le plus important car, si c’est nécessaire, ce n’est peut-être pas suffisant.

Il faut souligner que l’enjeu, au travers de l’ouverture des données, qu’elles soient d’origine publique (institutions et puissance publique) ou privée (organisations et entreprises), l’enjeu, disais-je, n’est pas tant d’exposer ses données mais plutôt son métier, parfois même son coeur d’activité.

Exposer ses données sans saisir que l’enjeu est d’exposer son activité, c’est ne pas comprendre qu’il s’agit de passer d’une logique dissociée à une logique associée et donc d’embrasser les opportunités des technologies relationnelles. On peut, par exemple, exposer ses données et continuer à travailler comme si de rien n’était, comme avant. Cela serait fort dommage, et je suis convaincu qu’il faut un peu plus que çà. more »

Qu’est-ce que l’incurie de la puissance publique ?

C’est sur l’incurie de la puissance publique que je conclus la partie que j’ai écrite dans « Pour en finir avec la mécroissance« . Or, on m’a récemment demandé ce qu’était vraiment l’incurie, et pourquoi parler de l’incurie de la puissance publique ?
Mon constat de l’incurie de la puissance publique, dans « Dataware et infrastructure du cloud computing », reposait sur l’abscence de participation de la puissance publique à la constitution des infrastructures du numérique réticulaire. Une absence de participation aussi bien du point de vue financier (pas d’investissement dans les data centers) que du point de vue politique (pas de politique des technologies numériques et des technologies de l’esprit).

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Dataware et économie de la contribution

Faisons un instant l’hypothèse que le web n’existe pas et nous comprendrons immédiatement que le moteur et le support d’une transformation vers une économie de la contribution manque. Cette hypothèse, nous le savons, beaucoup sont tentés de la faire.

J’aimerais donc souligner trois points préliminaires (qui sont des impératifs, des conditions nécessaires) en rapport au texte « Dataware et infrastructure du cloud computing » paru dans Pour en finir avec la mécroissance, avant d’avancer deux propositions pour que la puissance publique puisse jouer son rôle dans la mise en oeuvre d’une économie de la contribution.

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