Assez d’esprit pour remplacer les hommes

Adolphe Blanqui fit le voyage en Angleterre, comme de nombreux économistes français du début du 19° siècle,  pour comprendre le miracle de l’industrie anglaise.

Il publiera ainsi son « Voyage d’un jeune Francais en Angleterre et en Ecosse, pendant l’automne de 1823 » dans lequel il écrit avoir été le plus surpris devant :

« les machines merveilleuses auxquelles on est parvenu à donner assez d’esprit pour remplacer les hommes » p.80

Cette citation, rapportée par Bertrand Gille dans ses Recherches sur la formation de la grande entreprise capitaliste est à la fois frappante de naïveté et en même temps très juste. Cet « esprit qui remplace les hommes » n’est autre qu’une manifestation de l’algorithme qui, en coordination avec la grammatisation, commence à engrammer les gestes.

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