Les plates-formes web de développement
Petit à petit, l’écosystème des plates-formes web de développement (DaaS, Developement as a Service) commence à se dessiner.
Dressons une petite liste : il y a Amazon (+Heroku ), SalesForce, récemment Google avec Google Apps Engine, puis de plus petits acteurs comme Bungee Labs, Coghead, Rollbase, et aujourd’hui Intuit.
Même Microsoft semble être de la partie avec l’annonce d’EXP Platform. Ray Ozie est d’ailleurs explicite dans le changement de vision auquel il invite Microsoft :
We have an unprecedented opportunity to run A/B tests with online users and innovate more quickly based on actual user response.
Microsoft needs to shift the culture from planning the exact features to planning a set of possible features, and letting customers guide us
— Ray Ozzie, Chief Software Architect
Quand on y pense, quoi de plus tentant que de faire faire les développements en crowdsourcing, plutôt que d’avoir à les réaliser soit-même ? C’est une bonne nouvelle car l’accès au développement va se populariser.
Ces plates formes ont un principal indicateur qu’elle doivent suivre : c’est la simplicité et la convivialité de l’ergonomie, et du design, des interfaces de programmation. Car c’est la condition nécessaire pour agréger un nombre important de développeurs qui feront grossir les services et l’attrait de la plate-forme.
Cela sera de plus en plus simple de développer des services web, tout au moins des services de base, et ce, en plus de la simplicité induite par les services d’infrastructure de la plate-forme.
Je crois que c’est là que s’est déplacé l’essentiel de la bataille du web.
Dans cette nouvelle phase, la communauté libre ne devra pas se focaliser sur l’opposition entre « logiciel libre » ou « logiciel propriétaire », mais plutôt s’organiser pour ne pas rester écarté de l’accès aux codes sources.
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