République 2.0

Le rapport de Michel Rocard, intitulé République 2.0, remis à Ségolène Royal le 5 avril 2007, est peut être la meilleure chose qui se soit produite lors de cette campagne présidentielle.

Mais il faut dores et déjà souligner un point qui me saute au visage à chaque fois que je lis des préconisations relatives à la mise en oeuvre d’une nouvelle politique industrielle adaptée au numérique (ce que nous appelons une politique industrielle des technologies de l’esprit à Ars Industrialis.)
Ce point est peut-être une déformation professionnelle, mais il me semble quand même difficilement incontournable : il faut des DataCenter, des centres de calculs et de données !
Rien de rien n’arrive sans une infrastructure mutualisée, sans des baies de serveurs à perte de vue, des réseaux très haut débits et une alimentation énergétique colossale.

L’industrie du numérique n’a rien de virtuel et d’immatériel, c’est une infrastructure lourde, très lourde.
En attendant, Google va construire son premier data center européen en Belgique [Via Affordance ].

[…] Il s’est dit lors de cette journée que Michel Rocard avait changé, et qu’à présent il comprenait mieux les enjeux de la culture, et je veux bien le croire en voyant le rapport sur la république 2.0 qu’il avait sorti au printemps 2007. Mais combien faudra-t-il de révélations rocardiennes parmi nos politiques et les membres de la commission européenne avant que l’Europe fasse sa révolution copernicienne de la question culturelle ? […]

 

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