Vers l’inconscient et en-deçà

Le coeur des questions monétaires résiderait il dans le psychique et au travers de luidans l’inconscient ? C’est en tout cas la thèse de Bernard Lietaer (« Au coeur de la monnaie : Systèmes monétaires, inconscient collectif, archétypes et tabous« , 2011, Ed. Yves Michel). Pour défendre cette thèse il s’appuie sur l’hypothèse Jungienne d’un inconscient collectif et cela fait bien évidemment question puisque, selon Freud, il n’y a pas d’inconscient collectif.

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Des publicitaires piégés

Dans quelle mesure cette video n’est pas elle-même piégée, je ne le sais pas.
Mais elle tend à démonter quelque chose qui est inévitable : quand on s’adresse à l’inconscient, cela marche systématiquement. Et peut-être encore plus quand la cible est, comme ici, sensée être intelligente ou, tout du moins, connaître les ficelles.

L’inconscient est sous nos yeux

Dans quelle mesure l’inconscient existe-t-il puisqu’il semble se parer des caractéristiques de l’occulte et du crypté ?

est l’inconscient ? Quel espace occupe-t-il ?

Peut-être a-t-il toujours été sous nos yeux :

En 2001, j’avais argumenté, dans La Technique et les Temps 3. Le temps du cinéma et la question du mal-être, et à partir d’une lecture de la Critique de la raison pure, pour la venue d’une nouvelle critique : d’une critique passant par la question de la rétention tertiaire, c’est-à-dire par la question de la mnémotchnique – et plus généralement de la technique telle que, comme matérialisation de l’expérience, elle constitue toujours une spatialisation du temps de la conscience au-delà de la conscience, et en cela, une inconscience, sinon l’inconscient.

Bernard Stiegler, Pour une nouvelle critique de l’économie politique, p.17.