9 Avr 2011, 2:34
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Écologie du Kung-fu

Peu de film d’arts martiaux sont autant associés à la comédie et au divertissement que le kung-fu (kung-fu panda, crazy kung-fu, kill bill, l’immense filmographie de Jacky Chan, etc.).

La raison en est, je crois, que le kung-fu est non seulement un art martial, mais aussi une écologie du combat. J’emploi ici écologie au sens strict du terme, c’est à dire comme rapport à un milieu et un environnement. Celui qui utilise les techniques du kung-fu fait avec le milieu et l’environnement dans lequel le combat a lieu. Une chaise, une échelle, puis tout le mobilier est convoqué dans le combat, que ce soit pour attaquer ou pour se défendre. more »

La comptabilité frauduleuse et la taxe carbone

A l’occasion de la disparition de Edward Goldsmith le 21 août, l’émission Terre à Terre proposait ce samedi 5 Septembre 2009 une rediffusion d’un entretien qu’il avait accordé à Ruth Stégassy en 2001. Goldsmith est une des figures militante de l’écologie, il est notamment le fondateur du magazine The Ecologist (1969). Bien que ses positions anti-progressistes et anti-scientistes ne soient pas ma tasse de thé, il a pourtant utilisé, lors de l’entretien, une expression qui me semble tout à fait juste :

 » l’économie politique contemporaine fourni un système de comptabilité qui est frauduleux parce qu’il ne tient compte que d’une fraction des vrais coûts des activités. Il ne tient pas compte des coûts les plus importants. »

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La pollution relationnelle

Nous tendons vers une économie de plus en plus relationnelle. Par « relationnelle » j’entends que chaque chose n’est ce qu’elle est que dans le faisceau des relations qu’elle entretien avec les autres choses. Rien de bien nouveau certes, cela a toujours été ainsi. Mais comme le nombre des relations et des interactions a décuplé depuis un siècle, comme la densité du tissu relationnel s’est singulièrement accrue, c’est la nature même des choses qui en est changée.

je voudrais ici prendre pour exemple la manière dont, dans ce contexte relationnel, les questions de santé publique sont dangereusement négligées par l’état, les institutions et la puissance publique. Notamment parce que, dans cette économie relationnelle, nous devons de plus en plus faire face à des mécanismes de pollution (industriels, financiers, agricoles, etc.) qui sont eux-mêmes relationnels.

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22 Fév 2009, 4:46
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Parlez-moi d’écologie

Parlez-moi d’écologie, mais pas comme on m’en a parlé depuis toujours, c’est à dire comme un mouvement s’étant constitué en réaction à l’énergie nucléaire puis à la pollution d’une manière générale. Ou encore, pas comme un mouvement qui place l’homme à la périphérie d’un système naturel en faisant planer la crainte d’une « dictature écologique ». Pas non plus comme un mouvement qui renie la technique et la technologie sous toutes ses formes en prônant un retour à une nature idéalisée.
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Le cloud computing est nécessairement du green computing

Un article du Monde (qui a proposé ces derniers mois de très bons articles sur le cloud computing) Lilian Alemagna rapporte un début de polémique suite à une sur-interprétation dans un article du Times des résultats des travaux de recherche de l’Université de Harvard. Alex Wissner-Gross qui semble-t-il était à l’origine de l’étude à Harvard déclare :

« Le Times nous a attribué à tort le chiffre de 7 grammes de CO2 émis par requête Google. Dans notre étude, nous nous sommes concentrés exclusivement sur l’ensemble des sites Internet et nous avons constaté, qu’en moyenne, une visite sur un site traditionnel émet 20 grammes de CO2 par seconde. »

Ce chiffre de 20 grammes de CO2 doit en fait énormément varier selon que l’on charge la page d’accueil de Google qui fait quelques kilo-octets ou d’autres pages plus lourdes.

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