9 Avr 2011, 2:34
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Écologie du Kung-fu

Peu de film d’arts martiaux sont autant associés à la comédie et au divertissement que le kung-fu (kung-fu panda, crazy kung-fu, kill bill, l’immense filmographie de Jacky Chan, etc.).

La raison en est, je crois, que le kung-fu est non seulement un art martial, mais aussi une écologie du combat. J’emploi ici écologie au sens strict du terme, c’est à dire comme rapport à un milieu et un environnement. Celui qui utilise les techniques du kung-fu fait avec le milieu et l’environnement dans lequel le combat a lieu. Une chaise, une échelle, puis tout le mobilier est convoqué dans le combat, que ce soit pour attaquer ou pour se défendre.

Le recours à des techniques de combats inspirées par des techniques de chasse animales est également très fréquent : c’est l’observation de la flore et de la faune qui inspire l’invention de techniques nouvelles. A coup sûr, il faut inclure le kung-fu dans l’arbre généalogique de la bio-inspiration.

Mais il n’y a pas que le décor qui est détourné et convoqué pour influer sur l’évolution du combat. Les caractéristiques psychiques et corporelles des pratiquants sont également prises en compte puisque leur singularité et parfois même leurs défauts deviennent des atouts. Cette situation a été magnifiée par Jacky Chan dans le style du drunken kung-fu :

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