Shots that changed my life(28)
Au travers des Oliviers – Abbas Kiarostami, Iran, 1994
Il s’agit de la dernière séquence du film. Je me souviens encore de la première fois où j’ai vu le film, je n’arrêtais pas de me dire :
Non, il ne va pas le faire ! Il ne va pas oser !?
Et bien si, il l’a fait : un plan avec une profondeur de champ qui va jusqu’à l’horizon dans lequel on suit les deux personnages, réduits à de petits points blancs dans la campagne.
Euphorique.
[…] le plan d’Abbas Kiarostami chez Christian Fauré […]
C’est toute la force du cinéma qui s’incarne là. Résumer la condition amoureuse (qui a dit humaine ?) à quelques pixels blancs perdus à l’horizon. Merci de nous avoir permis de le découvrir.
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