Table ronde sur le futur des applications Web

La table ronde sur le futur des applications Web, qui a eu lieu dans le cadre du lancement d’eXo WebOS, a été filmé et vous pouvez voir la video sur le blog d’eXoPlatform.

Crédit photo : Didier Girard

Sur la photo :
Michael Chaize (Adobe)
Christophe Lauer (Microsoft)
Eric Mahe (Sun)
Tristan Nitot (Mozilla)
Dave Armstrong (Google)
Benjamin Mestrallet (eXo Platform)
Christian Fauré (Atos Origin)

mash-up, building-blocks, API, SOA… Christian, tu nous donnes un lexique ?

mais merci de nous donner à entendre ces voix derrières les logiciels de tous les jours – bien apprécié l’énergie du Firefox man, et la clarté de syntaxe aussi du monsieur Adobi, c’est rassurant quand on constate l’argent qu’on leur a versé pour Dreamweaver, Acrobat, Photoshop, Fireworks etc (InDesign je l’ai repris d’un copain ils en mourront pas) dont je me sers derrière le moindre texte en ligne

quant à Microsoft, ils n’ont pas un correcteur de syntaxe pour leurs représentants qui s’expriment en public ?

mais tout ce jargon frenglish, ça fait vraiment discours de l’élite sainte-entreprise qui se moque bien finalement des utilisateurs que nous sommes (sauf, j’y insiste, les 2 personnes de Firefox et Adobe)

conclusion certaine : le rapport des forces entreprises sur Internet et culture sur Net ça doit être de l’ordre de 1 à 1000 pour l’intérêt qu’ils sont susceptibles de nous porter – pas rassurant…

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@François : Pour le lexique, la technicité et les anglicismes, c’est inévitable dans un événement comme celui ci qui est destiné à un public de connaisseurs et qui, de plus, est le public des Informaticiens de l’entreprise (et pas le grand public).
Cela dit, ton commentaire m’invite à proposer une vulgarisation de certains termes, ce que je ferai prochainement, surtout pour API et mash-up.

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thanks!

ça me pose quand même une question grave sur l’importance tellement décisive du Net pour la totalité de notre « politique » (entendu en stieglerien courant), de notre intervention ou de notre possibilité d’artiste en tant que telle, et la façon dont cet outil est totalement au service d’entreprises mastodontes et uniquement déterminé dans ce but

jamais entendu qu’Adobe, noeud vital, fasse le moindre geste, sinon de sponsoring, d’essayer de bosser avec nous autres de la base sur l’idée d’oeuvre numérique, alors même que les bouleversements de concepts esthétiques (ne serait-ce que « la page » au temps du texte liquide) est intrinsèquement lié à leurs nouveaux outils, et que de notre côté on est complètement immergé (voir discussions en ce moment sur l’ePub) dans cette réflexion sur nos disciplines via leurs outils…

en attendant, oui, merci pour le petit lexique – on est pas mal à venir régulièrement ici, bien sûr, mais je dois pas être le seul à être très loin de tout comprendre!

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merci Alain pour la salade !
tu assistais à cette rencontre ?

plus sérieux, dans différentes rencontres, il y a 2 ans, dans un bureau avec vue sur l’esplanade Beaubourg, j’avais suggéré – un peu comme à l’Ircam – l’ouverture d’un espace où artistes diverses disciplines puissent venir à intervalles fixes, et que des ingénieurs ou techniciens les accueillent pour bosser ensemble à inventer

le maître des lieux m’avait rétorqué que pourquoi pas, mais c’était à moi de trouver les entreprises qui voudraient soutenir – là elles y sont, les entreprises…

moi je suis toujours preneur

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Il y a quand même plein de ressources sur le web pour que les artistes puissent se frotter à la technique et pour que ces échanges se fassent, voire se concrétisent par des rencontres, non ?

Tu penses que ton idée est encore d’actualité 2 ans après ?

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bien sûr, il y a plein de ressources, et heureusement plein d’échanges – mais suis sûr qu’on gagnerait à échanges directs – on aura sans doute des expériences comme ça l’an prochain avec le http://www.104.fr – suis toujours surpris de constater la richesse des applis proposées et la pauvreté des exemples choisis côté fournisseurs, en rapport à la difficulté qu’on à de notre côté à investir ces outils – sans aller chercher du côté des liseuses numériques qui choisissent le « Da Vinci Code » comme exemple de lecture, c’est frappant les « modèles » nativement fournis avec inDesign : des bulletins, de la com interne, rien qui puisse m’être utile

suis sûr qu’on proposerait à 5 ou 6 auteurs (voir sur apsed http://www.apsed.com/blog/?p=50 le compte rendu récente intervention Boisnard à la SGDL sur écriture 4D), avec l’aide de qqun d’Adobe, mais pourquoi pas Jacques Roubaud, de bosser sur idées liées mise en page inDesign, intégration vidéo ou voix etc, nos sites évolueraient bien plus vite qu’on a les moyens de le faire : on trouverait forcément des choses imprévues…

c’est vraiment très sérieux, et pas du tout méfiant ni péjoratif, cette réaction à la vidéo bateau-mouche : quel regret que ces mondes ne communiquent pas

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[…] Dave Armstrong (Google), Benjamin Mestrallet (eXo Platform) Elle fut brillamment animée par : Christian Fauré (Atos […]

 

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