Il y a bien une science des réseaux sociaux

Si j’ai parlé d’un nécessaire retour au structuralisme à notre époque du numérique réticulaire c’est notamment pour insister sur ce point qu’il y a bien une science des réseaux sociaux.

D’abord parce que les travaux sur les réseaux sociaux ont bien sûr existé avant les services web de réseaux sociaux : quand Lévi-Strauss était chez les Nambikwaras, en amérique du sud, s’était proprement ce qu’il s’appliquait à faire en retraçant le « graphe » des relations sociales. Il faisait ce qu’il appellera de l’anthropologie structurale : il y a des règles, des patterns et des modèles dans les relations sociales qu’il faut mettre au jour. Par exemple en montrant dans Les structures élémentaires de la parenté que l’interdit de l’inceste a plus à voir avec des structures sociales qu’avec des questions morales.

La démarche structuraliste incarne proprement cette volonté de faire émerger des structures comme condition d’un discours scientifique dans les sciences humaines. La question du retour au structuralisme à notre époque, un siècle après ses prémices, doit à préent s’incarner dans un travail sur une anthropologie au temps du numérique.

Ceux qui créent et qui opèrent des services web de réseaux sociaux sont au coeur de cette question posée par le structuralisme : quelle est la science des réseaux sociaux ?
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L’information non-structurée

L’information non structurée, c’est celle de tous les documents sur support numérique qui ne peuvent être utilisés que par l’homme. En résumé, des documents textes et multimédias. Il paraîtrait que ce type de document représente, dans les entreprises, jusqu’à 85% des informations. Sur le web on doit frôler les 100 %
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