Erotisme japonais
L’industrie du sexe au Japon est la deuxième industrie après le secteur automobile.
Déjà, cela donne le ton.
Le Japon n’est pas, comme l’occident chrétien, imprégné de la faute originelle d’Eve. Le sexe n’est pas tabou comme il peut l’être en occident.
Quelques exemples de la tradition japonaise :
• Une femme qui reste vierge et n’a pas de relation est considérée comme un monstre.
• Dès 17 ans la tradition invitait les jeunes filles à rencontrer rapidement un amant.
• Les notions d’hétérosexualité et d’homosexualité n’existaient pas avant l’arrivée massive des occidentaux au 19° et 20° siècles. Dans l’imaginaire japonais, l’être humain est protéiforme, ainsi sont ses pratiques sexuelles.
La masturbation, c’est également quelque chose de très sérieux. Et comme tout sujet sérieux, les japonais veulent construire des prothèses et des objets techniques. Ainsi, un ancien ingénieur automobile a , en 2003, mis au point des canettes à masturbation.
Vous choisissez votre orifice, la taille, le grain de peau, le type de sécrétion souhaité, etc. Un véritable bijoux technologique au service du plaisir personnel.
Bon, qui fait l’essai ?
A défaut de pratiquer, on lira avec *plaisir* et intérêt le livre d’Agnès Giard, « L’imaginaire érotique au Japon » (Agnès Giard, Intelli Yakuza) :
(Entendu sur France Inter, dans la Bande à Bonnaud du 21 Décembre.)
[…] chimique (pilules en tout genre) et gadgets plus au moins robotisés (que j’avais évoqué dans L’érotisme japonais). Face à cette évolution sans précédent des technologies de publication donc, que peut-on dire […]