Houston, we’ve got a problem

Sacrées Logiques Descriptives, on n’a décidément pas fini d’en parler !

Et ce pour plusieurs raisons :

  • D’abord parce que le Web Sémantique, les Ontologies et la norme OWL reposent sur ces logiques descriptives (en fait une sous-classe des logiques de premier ordre)
  • Parce que si l’on veut stocker ces « bases de connaissances « (j’aime de moins en moins ce mot auquel je préfère « organisation de l’information ») cela semble incongru de s’appuyer sur les bases de données relationnelles puisque ces dernières sont fondées sur une logique fermé et non ouverte.
  • Ensuite, parce que les langages de programmation reposent eux aussi sur des logiques fermées (Le langage Prolog reposait lui aussi sur les logiques de premiers ordre mais pas dans la même classe que celle des logiques descriptives)

Par exemple, il ne faut pas écrire :

if Socrates in Person: print ’Socrates is a person.’
else: print ’Socrates is not a person.’

Mais plutôt :

if Socrates in Person: print ’Socrates is a person.’
else: if Socrates in NotPerson: print ’Socrates is not a person.’
else: print ’I do not know if Socrates is a person.’

– Enfin parce que, nous aussi, nous raisonnons plus facilement dans le cadre de l’hypothèse d’un monde fermé.

On a donc le tableau suivant :

  • Les informations (la partie déclarative pourrait-on dire) sont organisées selon l’hypothèse d’un monde ouvert.
  • Les solutions de stockage les plus utilisées reposent sur l’hypothèse d’un monde fermé.
  • La partie procédurale, celle représentée par les langages de programmation, repose également sur l’hypothèse d’un monde fermé.

Cela se manifeste concrètement par des difficultés d’implémentation des approches basées sur les ontologies dans les entreprises. C’est encore d’actualité, mais j’observe des changement significatifs.

Houston, we’ve maybe found a solution…

Vous voulez savoir pourquoi je pense que çà va passer quand même dans les entreprises, et « quitter les labos  » ? Parce que je crois que l’expression des besoins des métiers se fera très rapidement directement via une réalisation d’ontologie. La Maîtrise d’oeuvre d’un système d’information recevra de la Maîtrise d’Ouvrage un fichier « owl » en lieu et place d’un cahier des charges classique.

Einsenstein : Le Cuirassé Potemkine

La révolution du Web Sémantique est en marche, et vous ?

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