La mission de Google
« Our mission is to organize the world’s information and make it universally accessible and useful »
« Organiser l’information à l’échelle mondiale », tel est le credo de Google.
« Our mission » : Google à un credo, il obéit à une injonction (divine ?) , c’est la foi. Avoir une mission signifie que l’on vous a confié cette mission : la question est donc, qui a confié une mission à Google ?
Il faut prendre cette question très au sérieux : qui missionne Google ? Pour y répondre il n’y a qu’à regarder qui paye Google. Réponse : la publicité et le marketing des entreprises qui souhaitent vendre. Mais il y a là une particularité très forte du Business Model de Google car ces annonceurs sont plus d’un million !
Aussi ce qui missionne réellement Google, c’est ce que l’on nomme « the long tail« . Google allant jusqu’à se caractériser comme « The long Tail company ».
Google, tout comme ebay ou Amazon, tire une majorité de ses bénéfices de la vente de produits qui ne sont pas ou peu disponibles dans les circuits de vente traditionnels : des produits de niches ou de fond de catalogue. Or l’agrégation de ces produits de niche constitue au final une valeur supérieure aux produits classiques véhiculés par les circuits traditionnels.
Il y a donc deux approches : l’approche « push » et l’approche « pull ». A la première correspond les nouveautés alors que la deuxième correspond au back catalogue. Dans le Push le risque est maximal, les investissements sont importants. Et si les bénéfices peuvent être importants, les pertes peuvent l’être aussi. Dans cette approche il faut matraquer les consommateurs.
Dans l’approche « pull », il faut aider le consommateur à découvrir le back catalogue. Il faut organiser et valoriser la mémoire du catalogue. On ne s’adresse plus à un consommateur mais à un amateur, un pratiquant, un mélomane, etc.
C’est dans l’approche « pull » que Google pourra respecter son fameux slogan : « Don’t be evil ».
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