Amoncellement de nuages

Avalanche d’annonces dans le Hardware as a Service (HaaS), ou Cloud Computing, avec la dernière en date d’IBM qui va lancer au printemps prochain « Blue Cloud », son offre de stockage et de calcul en ligne pour les entreprises.


C’est grâce à la souplesse des offres de cloud computing que les entreprises vont pouvoir concrétiser « l’entreprise 2.0 », en introduisant les trois composantes qui ont fait le succès du Web 2.0 : participation, simplicité, ouverture des données. Le communiqué d’IBM évoque d’ailleurs précisément ce sujet ;

“Blue Cloud will help our customers quickly establish a cloud computing environment to test and prototype Web 2.0 applications within their enterprise environment”

Puisque le tendance est de mettre le système d’information « on the cloud », le top départ de l’exode des données sur le web est donné.
Sur la ligne de départ du Hardware as a Service (j’exclu le SaaS car tous y sont à présent depuis l’annonce de l’offre Fusion par Oracle) :

  • Amazon et son offre AWS
  • IBM donc avec son offre Bleu Cloud
  • Microsoft qui fait du cloud computing « à la microsoft », c’est à dire en mode « Cloud + Enterprise computing »
  • Google qui ne devrait pas tarder puis qu’Eric Schmidt disait déjà en 2006 que Cloud Computing et Advertising vont main dans la main :

« And so what’s interesting is that the two – cloud computing and advertising – go hand-in-hand. There is a new business model that’s funding all of the software innovation to allow people to have platform choice, client choice, data architectures that are interesting, solutions that are new – and that’s being driven by advertising. »

A ces acteurs phares vont se greffer d’autres, de taille moyenne. Mais rien n’est encore joué ; c’est un vaste champs d’opportunités, et de menaces, qui s’ouvre.

Quoiqu’il en soit, chaque entreprise va devoir choisir son (ses) nuage(s). Et, immanquablement, c’est une bataille des SLA (service level agreement) qui va occuper les prochains mois.

Au final, il n’y a rien d’étonnant à ce que l’entreprise 2.0 se concrétise sur le web, et pas dans les systèmes d’informations actuels, car le web 2.0 est né en mode SaaS (Software as a Service).

Et pendant ce temps là, en Europe

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